La commission Finances du 25 mars 2021 a débattu de la question de l’imposition et a proposé, au regard des capacités d’investissement de la commune, d’augmenter le taux du foncier bâti de 16,27% à 17,86%.Ceci a pour conséquence directe une augmentation de 10% de la taxe foncière votée le 13 avril dernier en Conseil municipal alors qu’à notre connaissance, aucun projet concret ou projection d’investissement ne permettent à ce jour de justifier cette augmentation.
Cela ne semble choquer personne, pourtant, en octobre prochain, il vous faudra bien supporter cette charge supplémentaire. Nous craignons que ce soit la première d’une série, afin, comme nous l’a expliqué Monsieur le Maire, de s’aligner sur les taux des communes voisines. Pour quoi faire ? Le Loroux a su durant ces 29 dernières années se développer et devenir une commune «dynamique, accueillante, agréable et familiale» (cf. la consultation des citoyens pour le nouveau logo), sans pression fiscale supplémentaire (hormis le passage aux 35h). Nous sommes intervenus pour rappeler que la commune avait le budget pour investir les 11 millions € suggérés à grand peine par Monsieur le Maire sans augmenter les impôts. L’équipe élue d’Unis Vers 2026 avait prévue un programme d’investissement de 15 à 16 millions € avec maintien de la pression fiscale, tout en préservant l’avenir…. L’équipe de M. Rivery justifie l’augmentation de la taxe foncière en raison du déficit d’investissement de 2 millions €. Eh bien oui, comme tous les ans, le compte administratif (de résultat) constate un déficit d’investissement (puisque ce budget sert majoritairement pour des dépenses). Ce manque de recettes est forcément et systématiquement
comblé et compensé par les excédents de fonctionnement et les recettes restant à réaliser ! Pour information le déficit était de 1 987 720 € en 2018, 1 793 806 € en 2019. Ce n’était pas un problème à l’époque pour M. Rivery et Madame Sécher lorsqu’ils étaient élus de l’opposition. Avec la suppression de la taxe d’habitation, il nous parait essentiel de mener une analyse approfondie sur la fiscalité et les tarifications. Qui doit payer ? L’utilisateur des services ou le
contribuable ? Nous sommes prêts à participer activement à cette réflexion globale tout en y associant les citoyens au travers d’une large consultation. Cette proposition est pour le moment restée sans réponse. Il y a un an, nous avions tenté d’alerter sur ce qui se passe aujourd’hui. Le changement est bien là : payez maintenant !

L’équipe d’Unis Vers 2026
unisvers2026@gmail.com